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Quand l’Art Contemporain s’invite au Collège de Puisaye !

Le Dîner de Gulliver - Lilian Bourgeat

dimanche 16 février 2014, par Mme Allirol

Mercredi 5 février 2014 - C’est avec étonnement, curiosité et admiration que les élèves et l’équipe éducative du Collège de Puisaye ont découvert Le Dîner de Gulliver en plein milieu de la cour de récréation du site Dethou à Bléneau.

Une initiative du Centre d’Art Contemporain "L’Yonne en Scène" - Des expositions dans 42 cantons du département

L’œuvre exposée est une réalisation de Lilian Bourgeat, artiste renommé, dont le travail actuel se porte sur l’agrandissement d’objets du quotidien. Un ensemble de fauteuils de jardin et une table démesuré est placé pendant une journée sur un site.

Créant l’événement et une surprise visuelle dans le quotidien des habitants, cette opération est accompagnée, à chacune de ses étapes, par l’accueil de classes, de centres de loisirs, d’une médiation auprès des publics et, pour conserver la mémoire, une prise de vue par le photographe icaunais Gilles Puech. L’ensemble des 42 photographies fera l’objet d’une affiche et d’une édition limitée.

L’artiste

Lilian Bourgeat est né en 1970 à Saint Claude dans le Jura. ll vit aujourd’hui à Dijon et enseigne à l’Ecole de Beaux-Arts de Chalon-sur-Saône.

L’œuvre

Le Dîner de Gulliver est un mobilier de jardin géant qui lorsqu’il est exposé nous transforme en lilliputiens. En effet, la taille de l’ensemble est deux fois et demi supérieure à la normal.

Le titre fait référence au roman de Jonathan Swift, Le Voyage de Gulliver, publié en 1721, dans lequel Lemuel Gulliver, chirurgien de marine, fait naufrage, sur l’île Lilliput et rencontre ses habitants, les lilliputiens, ne mesurant que six pouces de haut (environ 15 cm).

S’il nous venait à l’idée de passer à table avec une vaisselle réalisée dans les mêmes proportions, les choses se compliqueraient. La situation d’apparence comique, viendrait nous révéler en réalité la gêne de nos corps, leur inadaptation et leur impuissance à maîtriser les plus communs des objets comme si le pacte que nous avions avec la réalité venait d’être rompu et que nous entrions dans le domaine de la fiction. Donc, au-delà de la perte de fonctionnalité des objets, ce qui intéresse Lilian Bourgeat est aussi de bouleverser les codes, les rituels d’usage ou nos conventions.

Ca m’intéresse !

http://www.dijonart.com/Lilian-Bourgeat-Objets.html

http://www.journal-du-design.fr/design/installations-de-lilian-bourgeat-29678/

http://www.lyonne-en-scene.com/

https://www.facebook.com/lyonne.en.scene

http://www.youtube.com/watch?v=E6eyrmYRk1w

Je peux retrouver l’œuvre :

- Lundi 17 février : Coulanges-sur-Yonne
- Mardi 18 février : St Florentin (collège) et Flogny la chapelle (place des commerces)
- Mercredi 19 février : Auxerre (maison de quartier Sainte-Geneviève)
- Jeudi 20 février : Tanlay (école) et Tonnerre (collègeà à confirmer
- Vendredi 21 février : Cerisier (place de la mairie)

Mois de mars à suivre…